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L'hypnose, un outil de changement très puissant

L’hypnose ericksonienne mobilise les ressources de l'inconscient du sujet pour l’atteinte d’un objectif de changement spécifique, positif et réaliste. L’état de transe est un état naturel, de confort (con, le désir, fort, important). C'est une forme d’entre-d’eux entre la conscience et l’inconscient profond, proche de la notion de préconscient psychanalytique. La transe facilite la mobilisation de l’inconscient (qui s'exprime en images, mots, sensations) au profit d’une nouvelle dynamique d’effets.  

La connaissance de l'inconscient profond apportée par mon savoir faire de psychanalyste est un accélérateur du travail en hypnose (comme Ernest Rossi, psychanalyste, travaillant avec Milton Erickson, hypnologue, le fut). Ma pratique est celle d'une hypnose symbolique, associant aux images, aux sensations, les mots (la parole de l'inconscient prenant corps sous l'imaginaire) qui facilite la réalisation de nouveaux effets chez le sujet au cours de la transe (car le bon sens s'incarne dans le corps).

​Tout le monde peut être hypnotisé, et l’a déjà été (par exemple, sensation de "bulle" au cours d'un repas ou d'une performance sportive). Les niveaux de résistance ou d'envie, de contrôle ou détente, de volonté de maîtrise ou de curiosité du sujet, font que le nombre de séances nécessaires à l’atteinte d’un objectif est variable. 

Les premières séances sont en général dédiées à la découverte de la transe avant le travail de changement. Parfois, une séance porte plus d’effets qu’une dizaine. Parfois c’est à la dernière que tout se dénoue. En hypnose, il faut se méfier du mythe du changement rapide de comportements ou croyances accumulées depuis des années. Il faut savoir prendre son temps ; de trois à dix séances pour que ça porte à conséquences de mon point de vue. 

​« Une pratique n’a pas besoin d’être éclairée pour opérer » Jacques Lacan. A propos de l’inconscient qui n’a pas attendu la psychanalyse et les psychanalystes pour opérer. Propos, de mon point de vue, tout aussi approprié à la pratique de l’hypnose. L’inconscient y opère à l’insu du sujet, surtout quand la pratique de l'hypnose est réalisée par un praticien aussi psychanalyste  qui entend la parole du côté de l'inconscient :​

  • car c'est la "parole vide", c'est à dire "cuite et répétée" que l'on entend partout (réseaux sociaux, médias, société, conseil du "bon" ami, ignorant "psy") qui endort, qui est mortifère pour l'individu. Elle cherche à rassurer (surtout celui qui l'énonce), entretient le refoulement et accroît à terme le symptôme. 

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  • car c'est la "parole pleine", c'est à dire que l'on ne comprend pas du côté du conscient qui est vivifiante du côté de l'inconscient. Par effet de curiosité, elle intéresse, apporte un sens nouveau, crée chez le sujet une trouvaille, une expérience nouvelle de son histoire de vie, fabrique une autre façon de comprendre et ressentir. Elle le libère alors d'une fixation inconsciente embarrassante. 

Le symptôme apporté par le sujet n'est pas sans objet. Il est un manque d'effets. Un manque d'effets d'un désir inconscient que la conscience refoule et somatise dans le corps. Le symptôme est ainsi le signal d'un désir qui demande à être reconnu. La trouvaille de ce désir au travers de l'expérience de la transe où la conscience est moins résistante, c'est se libérer du symptôme qui se trouve expulsé à l'extérieur.

C'est pouvoir reprendre sa marche en avant. ​C'est réaliser qu'il est possible de sortir des croyances, des devoirs, sortir des fixations imaginaires, c'est pour chacun ré-apprendre à rêver, re-devenir un acteur de son bien-être, savoir en pleine confiance sa capacité à évoluer dans le bon sens

D’un accès et d’un usage immédiat, l'hypnose est une thérapie très moderne. ​C’est aussi un premier pas vers l’inconscient. La tiercité de l’être humain qui modifie le point de vue, quand cet inconscient se noue dans le bon sens au corps et à l’esprit. Il est tout à fait possible de débuter en hypnose pour soulager un symptôme, puis de poursuivre par une psychanalyse la découverte de son inconscient profond. 

Le cadre

L’objectif de travail est établi au cours du 1er entretien. Il peut  être décomposé en plusieurs étapes de changement si la marche à franchir paraît trop grande au 1er abord.

 

Cet objectif est mis à jour à chaque séance de travail, distante de 3 à 7 jours pour la bonne efficacité du travail inconscient.  

Il est important de vérifier que l’objectif est recevable au titre de l’hypnose. L’hypnose est une pratique de développement personnel qui ne remplace pas la consultation médicale ; celle-ci est parfois recommandée.  

Une fois accordés sur l'objectif du jour, la séance se déroule en 3 temps. Le développement de la transe, le travail de l’inconscient du sujet et le retour dans le temps présent.

 

La séance dure 1h à 1h15. Entre les séances, le travail inconscient se poursuit. Parfois, certaines tâches doivent être réalisées et des échanges avec le praticien peuvent se faire. Il est aussi proposé une séance de bilan de clôture pour marquer l’atteinte de l’objectif. 

Tout comme en analyse, le sujet peut faire face à des résistances, des difficultés du côté du conscient, de l'imaginaire. Avant de renoncer, il est toujours bon et fructueux pour l'atteinte de l'objectif d'en référer au praticien. 

Le travail

Il existe moult protocoles de travail de changement pour la transe. Et l'on peut en créer sans cesse de nouveaux qui mobilisent des valeurs et capacités créatives différentes chez le sujet.

Quelque soit celui retenu pour la séance du jour, ma pratique est celle d'une hypnose symbolique, associant aux images, aux sensations, les mots (la parole de l'inconscient sous l'imaginaire). 

Jamais la technique ne prend le pas sur l’expérience. La transe est à chaque fois un travail sur mesure, et plein de surprises.

C'est l'inconscient du sujet qui guide le travail, qui connaît derrière la demande l'intention (le désir qui demande à être reconnu), le chemin d'accès et la réponse.

Les protocoles de changement ne sont donc jamais réalisés de la même façon. Pour autant, une liste indicative des approches de travail possible est la suivante :

  • ancrage d'émotion ou souvenir positif,

  • désancrage d'émotion ou souvenir négatif, anxiété et phobies,  

  • détermination des valeurs, 

  • dénouement des contradictions,

  • changement de croyances,

  • nouveau comportement,

  • travail de futurisation dans  la vie, 

  • travail de deuil,

  • redirection des histoires de vie, 

  • voyage dans le temps,

  • traitement des traumatismes,

  • analyse des rêves (le rêve évacue une frustration de la journée et révèle un désir latent).

Chaque transe permet au sujet de découvrir une trouvaille de bon sens, d'évacuer ce qui doit être évacué, de vivre une expérience de concentration intérieure. De savoir façonner son chemin d'accès.

Faire tourner la roue
Digérer les émotions

Les émotions ne se maîtrisent pas. Mais la roue peut tourner. Croire à la maîtrise des émotions, à leur refoulement, est une erreur, chez certains un trait pervers conduisant à la souffrance, car il est vain. Depuis le temps, si les méthodes du conscient marchaient, ça se saurait. Ce n'est ni en serrant les dents ni en prétendant refouler par la méditation la pensée que l'on guérit. L'émotion désagréable n'est pas sans objet (é-motion, "le hors de soi - hors du manque - du repos", "le glissement intense - la surprise - la révélation"). Elle est le signe d'un affect inconscient , d'un déplacement que la conscience ne veut pas reconnaître. Un manque d'effets de l'objet d'un désir qui se somatise pour se signaler dans le corps. Trouver l'objet du désir, c'est apprendre à faire tourner la roue dans le bon sens !

Pyramide de Dilts
Diltz dans le bon sens

A prendre dans le bon sens, c'est-à-dire du haut vers le bas ! La mission, le "sens" inconscient (le désir) influence, dans cet ordre, la fabrication de notre identité, nos valeurs, ​nos capacités, nos comportements jusqu'à notre environnement. Et comment y reprendre source conduit le processus de changement. Les ressources sont dans l'inconscient ("l'Eros source"). Y accéder permet de devenir autonome et responsable dans la conduite de sa propre vie. De faire choix accordés à son désir, plutôt que de subir les croyances imaginaires d'un Autre. 

Le bon sens
Cerveau accord corps esprit

Le bon sens ? C'est celui qui fait du bien. Rien à voir avec la raison. Le cerveau est le lieu des apprentissages et de la mémoire. L'esprit a appris a convertir dans l'inconscient les noeuds du langage en expressions somatiques du corps. Quand ça dysfonctionne entre les neurones du système limbique (sensations du corps) et les neurones du système nerveux conscient sensitivo-moteur, les entrées sorties sont bloquées. En découlent les symptômes du corps. ​La transe permet de faire résonner ces noeuds de sens bloqués pour les rediriger dans le sens du désir qui convient. Tout comme les rêves, réalisant la satisfaction d'un désir, protégeant le désir de sommeil pour la régénérescence du corps. Nul besoin des neurosciences (qui redécouvrent le pré-conscient) pour comprendre et ressentir les effets de la parole (de l'inconscient) dans le cerveau. La 1ère topique de Freud a déjà plus de 100 ans ! Une transe ou l'analyse d'un rêve auront plus d'effets que des dizaines d'années de recherches (la parole est celle de l'inconscient...) pour accorder à nouveau le corps à l'esprit ! Pour le savoir, pas d'autre choix que d'en faire l'expérience !

Emotions, sens et bon sens
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